In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:344 BOOK REVIEWS philosophy-that even seriously disordered individuals always have the possibility of renewing themselves morally. What we need is, first, a detailed specification of the range of goods towards which reason directs us, then, an explanation of how reference to these goods is explicit or implicit in those precepts directive of action upon which prudence has to he able to draw (if it is to function in such (...) a way as to break with the otherwise vicious circle), and, finally, an explanation of how in the concrete circumstances of social life the precepts of reason can become effective. The absence of a systematic treatment of goods, which I noticed earlier, therefore turns out to he an important omission from Cessario's account, since without it a crucial part of his argument remains incomplete. What makes this omission all the more disappointing is the excellence of Cessario's subsequent discussion of the relationship of the theological virtues to the intellectual and moral virtues and of how the habitus of nature are enriched and strengthened by the habitus of grace. Teachers of moral theology could reflect on this discussion with great benefit to their students. It is a mark of how very good a hook Cessario has written that it arouses enormous impatience for a sequel which will not only carry the argument further hut also fill out what is missing in the argument so far. University of Notre Dame Notre Dame, Indiana ALASDAIR MAclNTYRE De vitiis et pecatis: In I-II Summae theologiae Divi Thomae expositio. By JACOBUS (SANTIAGO) M. RAMiREz, O.P. In Jacobus M. Ramirez Opera Omnia, tomus 8, ed. Victorino Rodriguez, O.P. Bihlioteca de Teologos Espafioles, 37 and 38. Salamanca: Editorial San Esteban, 1990. 2 volumes (Pp. xiv + 902). Paper: 5,000 pesetas (=approx. $47.00 U.S.). After a dormancy of some sixteen years, and fittingly on the eve of the centenary of its author's birth, the publication of Santiago Maria Ramirez's (t 1967) Opera Omnia continued in 1990 with the appearance of volume 8, De vitiis et peccatis: In I-II Summae theologiae Divi Thomae expositio. When completed, the Opera Omnia will contain not only vast writings on analogy and the nature of philosophy hut also the single most thorough, and arguably most profound, exposition of the Secunda pars of St. Thomas Aquinas's Summa theologiae ever written. The present installment covers qq. 71-85 of the Prima secundae. BOOK REVIEWS 345 Although the Spanish province of the Dominican Order has taken over the publication and distribution of Ramirez's Opera Omnia from the Consejo Superior de lnvestigaciones Cientificas, who began the series and oversaw the publication and distribution of all previous volumes, the new volumes' physical constitution is identical to that of the earlier volumes, since the actual printing is done at the same house. The volumes read easily, not only because they are in octavo form, hut also because the publishers have done the printing on an off.white paper, with leisurely spacing of the 11 point type. The second volume contains four indices: an index of names, biblical references, references to Thomas's writings, and a schematized index of the contents of both volumes. In a project of this magnitude one is prepared to find printing mistakes, and there are occasional typographical errors and formatting errors such as mis-italicization. In one place there is an omission of an entire line. (In vol. 2, p. 537, no. 373, the citation from Innocent III, after the words ' visionis Dei,' should be completed with the following: " (= damni tantum), actualis vero poena peccati est gehennae perpetuae cruciatus.") But these are minor imperfections, and the editor Fr. Rodriguez once again deserves our thanks for making such learning tools available to us in so useful a format. Rodriguez has informed me that the next volume to appear will be De gratia in 1991, despite the fact that a treatment De lege would of course be in keeping with the order of the Prima secundae. The quantity of Ramirez's writing on the treatise on law did not justify a separate volume, so it will be included along with De iure gentium and De... (shrink)

Dans 'les Deux sources de la morale et de la religion', Bergson évoque rarement le Japon. Et pourtant dans le quatrième chapitre du même texte, intitulé Remarques finales 'Mécanique et mystique', c'était lui qui a bien prévu Hiroshima avec ces mots testamentaires: ' Il faut que tous se battent contre tous, comme firent les hordes des premiers temps. Seulement on se bat avec les armes forgées par notre civilisation, et les massacres sont d'une horreur que les anciens n'auraient même pas (...) imaginée. Au train dont va la science, le jour approche où l'un des adversaires, possesseur d'un secret qu'il tenait en réserve, aura le moyen de supprimer l'autre'. Ainsi se pose la question de savoir comment envisager les Deux Sources, à travers les relations assez particulières de ce philosophe avec le Japon. À partir de cette interrogation, PBJ (Projet Bergson au Japon) a organisé, aux 5-8 novembre 2013, à Paris, un colloque qui s'intitule Remarques finales : autour des Deux sources de la morale et de la religion de Bergson. Le présent volume présente les actes de ce colloque ellipsoïdal dont les centres étaient Bergson et le Japon"--Back cover. (shrink)

"La métaphysique de tradition analytique ou continentale est florissante. Elle n'est plus seulement travaillée comme objet de l'histoire de la philosophie, elle est redevenue sujet de l'activité philosophique et productrice d'oeuvres nouvelles - qu'il s'agisse de la tradition dite continentale ou de celle dite analytique. Du côté "continental", hérité de Heidegger, c'est estimer que la métaphysique, en tant qu'enquête rationnelle sur l'être, doit être dépassée au profit d'un questionnement poétique. Du côté analytique, hérité du Cercle de Vienne, et notamment de (...) Carnap, c'est prolonger l'oeuvre de philosophes qui estimaient que la logique symbolique nouvellement façonnée devait permettre d'établir le fait que tous les énoncés métaphysiques étaient dénués de sens. L'apologiste de la science que fut Carnap, tout comme son pourfendeur que fut Heidegger, ont l'un et l'autre convergé sur un même mot d'ordre :"le dépassement de la métaphysique". Ce renouveau actuel est donc d'autant plus étonnant que ces deux courants se réclamaient l'un et l'autre de l'héritage de Kant, lequel récusait déjà la triple ambition de la métaphysique théorique à connaître rationnellement la surnature, les choses en soi et les faits ultimes constituant la nature. Cet ouvrage, qui réunit d'éminents spécialistes de la question, propose ainsi un état des lieux de la réflexion métaphysique contemporaine."--Page 4 of cover. (shrink)

L'ouvrage étudie la manière dont la métaphysique et la religion s'entremêlent dans les systèmes de Leibniz et de Berkeley afin de savoir si l'on peut croire en raison, si le rationalisme peut être une propédeutique à la foi chrétienne ou s'il n'atteint jamais que la cause première des déistes.

Cet essai vise à mettre au jour le mode de connaissance du principe qu'Albert le Grand déploie, dans son commencaire johannique, comme réponse à I'aporie des philosophes. II formule celle-ci à propos du verset Jn 1, 7 : "Et, bien qu'en elle-même elle la lumière soit très manifeste, cependant, notre intellect est, par rapport à elle, comme les yeux de la chauve-souris par rapport à la lumiere du soleil". C'est à partir de la notion de témoignage, dans laquelle il reconnait (...) la structure meme de l'Evangile de Jean, que le maître de Cologne développe la connaissance testimoniale comme voie vers le principe, alternative à la métaphysique. Cette enquête procède à partir des questions suivantes. (shrink)

L'engagement médical implique toute une philosophie. Une métaphysique, parce que la médecine trouve sa raison d'être dans le constat de la réalité des maux qui affligent les vivants. Une épistémologie, parce qu'une connaissance du normal et du pathologique est la nécessaire condition d'une lutte intelligente contre ces maux. Des dilemmes moraux, parce que cette lutte associe la recherche du bien des malades individuels, le respect de leur autonomie, et la prise en compte de l'intérêt collectif. C'est cette philosophie de l'acte (...) médical que les essais ici réunis entreprennent d'expliciter, en abordant notamment les défis méthodologiques et éthiques de cet art, tout armé de technologies et au carrefour de multiples sciences, qu'est la médecine. L'auteur, philosophe et médecin, expose avec rigueur et clarté les stratégies utilisées par la recherche médicale pour détecter, identifier et classer les éléments pathogènes, les procédures employées pour évaluer les coûts et bénéfices des interventions thérapeutiques, et les problèmes moraux soulevés par la mise à disposition de services de santé. De cette lecture, on sort convaincu que la sagesse médicale tient à un fragile équilibre entre dévouement à ceux qui souffrent, rationalité incluant l'acceptation du risque, et lucidité sur les limites de nos connaissances. (shrink)

Si l'art n'est pas d'abord considéré en tant que production d'objets mais comme manière d'être au monde, intéressant tout homme et toute société, si la foi n'est pas considérée en tant qu'adhésion intellectuelle aux vérités de la foi, mais comme acte capable d'illuminer et transformer le monde, alors, loin d'être uniquement en rapport d'interaction, d'interdépendance, ou de ressemblance, l'art, la foi et le politique sont une unique réalité vivante. En ce sens, chacune des trois entités sera d'autant mieux comprise et (...) pensée qu'elle sera vue comme l'une des modalités de la même dynamique. Cette thèse se développe en trois étapes éclairant successivement les présupposés de sa démonstration, son effectivité dans la personne individuelle comme dans la société, enfin sa portée programmatique : le monde n'aura d'avenir qu'en assumant le ressort poétique qui le constitue et l'anime depuis le commencement. (shrink)

La publication de l'Emile a produit une rupture épistémologique qui n'a pas échappé à Kant. Mais, rejetant toute assomption philosophique, l'ouvrage de 1762 met en récit une méthode qui prétend accomplir l'homme en ce qu'il est, tout en même temps qu'en ce qu'il doit être. Consacrant le pouvoir d'autoformation du sujet, Rousseau ouvre pourtant, à son corps défendant, une nouvelle brèche philosophique dans le rapport que ce sujet triomphant entretient avec ce que le Genevois s'obstine à présenter comme " la (...) bonté absolue du projet ". C'est à penser cette brèche, et le chemin pour la franchir, que se consacreront un certain nombre de penseurs et acteurs pédagogiques, qui peuvent ainsi s'inscrire dans la postérité éducative de l'Emile, et que présentent des spécialistes de chacun d'entre eux : Condorcet (A. Trouvé), Kant (B. Vandewalle), Pestalozzi (M. Soëtard), Fichte (J: M. Lamarre), Herbart (J: F. Goubet), Dilthey (D. Moreau), Dewey (M. Fabre), Freinet (R. Hétier). Ont-ils réussi? Il se pourrait que l'Emile, avec le noeud de questions qu'il tisse, soit encore devant nous. (shrink)

Religion et rationalité. Philon d'Alexandrie et sa postérité propose un nouveau regard sur les travaux de Philon d'Alexandrie : prenant appui sur les mots de Moïse aussi bien que sur des concepts philosophiques, il les associe dans son commentaire de l'Écriture pour créer une nouvelle manière de penser. Les dix études rassemblées dans ce volume apportent un nouvel éclairage sur cette méthode et son originalité. Elles mettent également en évidence la pérennité de cette démarche aussi bien dans le néo-platonisme que (...) chez les Pères de l'Église et dans l'exégèse médiévale. (shrink)

Pourquoi l'histoire et la mémoire sont-ils des outils pour penser la démocratie? Face aux crimes contre l'humanité plus que jamais d'actualité, se dessine une responsabilité commune essentielle : celle de cultiver, transmettre l'histoire et en tirer les enseignements. Retraçant sa propre histoire et celle de sa famille, Annette Wieviorka, disposant des témoignages de ses parents, d'archives mais aussi de ses propres souvenirs, dessine d'un même geste les contours d'une biographie collective de ce monde qui a connu l'impensable Shoah. Le souvenir (...) des millions de victimes, cette conscience du temps qui passe, ce sentiment d'appartenir à la dernière génération à pouvoir restituer la mémoire se révèlent vivaces et fondateurs. Surtout, Annette Wieviorka montre que le vrai danger pour la démocratie est dans l'oubli de l'histoire, la grande et celle familiale, quand s'imposent la haine de l'Autre, l'antisémitisme et les extrémismes en tous genres."--Page 4 of cover. (shrink)

Les Lois de Platon constituent une œuvre majeure dans l'histoire de la pensée politique.

La sociologie historique des sciences et des techniques est, davantage qu'une discipline, une pratique et une mise en oeuvre d'un ensemble varié de méthodes historiques et sociologiques croisées. Cet ouvrage propose donc une approche méthodologique et empirique de ce segment de recherche aux riches potentialités. Deux problématiques structurent le livre. Il s'agit tout d'abord d'enquêter sur la production et la circulation des concepts dans des contextes variés (marxisme, épistémè foucaldienne). Ensuite, parce que la sociologie historique des sciences et des techniques (...) offre une potentialité d'expressions théoriques larges, l'ouvrage avance la proposition d'une conceptualisation du rapport entre savoir et pouvoir autour d'un régime régulatoire des sciences et des techniques. Le cadrage par le droit, la professionnalisation de certaines activités savantes, les effets de la bureaucratisation et la mobilisation de valeurs spécifiques délimitent un ensemble de pratiques scientifiques et techniques déployé par et pour l'État. La mise à l'épreuve historique de ce schéma théorique permet de signaler, depuis le XVIe siècle, les grandes inflexions d'une science destinée à soutenir et organiser l'action rationnelle du pouvoir."--Page 4 of cover. (shrink)

Il y a chez Thomas d'Aquin une autre morale que celle que nous connaissons. Si elle n'a pas été développée, c'est que les options et les sensibilités du temps ne la réclamaient pas. Cette autre morale, dont les assises ne font aucun doute, se trouve, elle, en rapport avec le meilleur des options et des sensibilités de notre temps. La morale de Thomas d'Aquin est celle du chemin qui conduit à Dieu. Les humains sont ici-bas des voyageurs, en quête de (...) leur fin bienheureuse. Si riche soit-elle, cette morale ne promeut pas pour elles-mêmes les valeurs proprement terrestres et humaines. L'autre morale se définit comme une manifestation de ce qui nous habite : Dieu est en nous et pas seulement dans un au-delà, et notre vie éternelle est déjà commencée. En manifestant ce qui en nous est vie et valeur, nous les faisons nôtres et nous les développons; en les engageant dans des tâches terrestres et humaines, nous prenons au sérieux la création de Dieu remise entre nos mains. Et nous travaillons au vœu que celle-ci porte : la promotion des peuples et l'instauration d'une société juste et fraternelle dès ici-bas. Le livre articule, en finale, ces deux morales dans un nouvel ensemble."--From the publisher. (shrink)

Euthanasie, gestation pour autrui, excision, prostitution, légalisation du cannabis, peine de mort, corrida, consommation de viande, immigration, fiscalité... Qu'ils prennent l'aspect de discordes ponctuelles ou de polémiques récurrentes, qu'ils donnent lieu à des délibérations policées ou à des explosions de violence, les désaccords moraux ne cessent d'irriguer, d'enflammer et de fissurer la sphère publique. En éveillant la stupéfaction ou l'indignation, ils entraînent dans leur sillage des collisions au sein d'un espace commun, d'intenses clivages entre des individus ou des groupes qui (...) se perçoivent tour à tour comme des contradicteurs, des adversaires ou des ennemis. Mais quelles sont donc les sources des désaccords moraux? Quelles sont les formes et les forces qui les animent? Quels sont les cheminements qui mènent à leur éclosion, leur extension ou leur extinction? Et comment remédier aux fractures qu'ils provoquent, sans pour autant imposer des dogmes (absolutisme) ni renoncer au discours critique (relativisme)? Telles sont les questions auxquelles ce livre s'efforcera de répondre. Il s'agira ici de conduire une enquête qui s'appuiera tout particulièrement sur la philosophie pragmatiste, les sciences cognitives et les sciences sociales. L'enjeu, - dès- lors, consistera à équilibrer deux exigences : d'une part, encadrer les désaccords moraux afin d'éviter l'infinie prolifération des conflits, et d'autre part, promouvoir leur expression publique dans une perspective résolument pluraliste."--Page 4 of cover. (shrink)

La relation entre la métaphysique et le christianisme a fait l’objet, tout au long du XXe siècle jusqu’à aujourd’hui, de nombreux et puissants conflits d’interprétations, les unes tendant à régionaliser le christianisme dans les thèmes et les concepts de la métaphysique grecque, d’autres plaçant le discours théologique en position de science récapitulative de la quête métaphysique, d’autres encore estimant pouvoir déclarer l’hétérogénéité des deux traditions philosophique et théologique. Etienne Gilson avait certes montré tôt la part que le christianisme a effectivement (...) prise dès avant le Moyen Age dans le destin de la métaphysique et relevé les modalités par lesquelles la métaphysique avait pu favoriser l’auto-intelligibilité du christianisme. Sans doute ne suffit-il plus aujourd’hui de discuter les thèses contrastées d’une métaphysique «postchrétienne» ou d’un christianisme «postmétaphysique» ; il convient, en amont, de poser la question des conditions par lesquelles la métaphysique, surmontant ses apories théoriques et redéfinissant ses attendus, peut renouveler son interlocution avec le christianisme et réciproquement. (shrink)